Par la grâce de D.ieu,
18 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 5 Nissan, m’annonçant la bonne nouvelle que tout s’est bien passé. Je dois vous répéter ce que je disais dans ma précédente lettre. En voyant tout ce que D.ieu accomplit, on doit raffermir sa foi et sa confiance en D.ieu.
En fait, il n’est nul besoin de faire appel à la foi, car la logique elle-même indique que tout ira bien. Que D.ieu permette uniquement à chacun de forger les plus larges réceptacles afin de contenir le bien que D.ieu souhaite accorder, spirituellement et matériellement.
Bien plus, ces jours de Pessa’h sont voués à la foi et à la confiance en D.ieu, telles que les enfants d’Israël le éprouvèrent alors, quand ils partirent, avec leurs femmes et leurs enfants, dans un désert empli de serpents et de scorpions, s’en remettant uniquement à la Parole de D.ieu, Qui leur demandait de s’y rendre.
Alors, ils purent vérifier que, lorsqu’ils en éprouvèrent le besoin, ils reçurent la manne comme nourriture, la bonne eau du puits de Miryam. Ils méritèrent également que “ ton vêtement ne te quitte pas ”.
Il en est de même à chaque époque, chaque jour. Chacun est tenu de se considérer comme s’il était lui-même sorti d’Egypte. Et, si l’on a, au moins, une partie de cette foi et de cette confiance, on peut être certain de recevoir de D.ieu la satisfaction de tous ses besoins, matériels et spirituels.
Puisse D.ieu faire que nous observions effectivement tout cela et que nous l’obtenions au plus vite.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Du fait de la sainteté de la fête, le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre et je le fais donc à sa place.
Le secrétaire,