Lettre n° 2634

Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je viens de recevoir votre demande de bénédiction, concernant votre épouse, la Rabbanit. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai son nom, afin qu’elle ait une prompte guérison.

Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, à ce sujet.

Il en sans doute inutile de rappeler à quelqu’un comme vous l’enseignement de nos Sages selon lequel le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”(1). En renforçant la santé de vos élèves, c’est-à-dire de votre entourage et de votre communauté, en les rendant moralement plus sains et en rapprochant leur cœur de notre Père Qui se trouve dans les cieux, vous recevrez de D.ieu la santé, physique et morale, puisque ces deux dimensions sont liées chez les Juifs, la satisfaction de vos besoins et de ceux de votre épouse, car “ l’épouse d’un homme est comme son corps ”(2).

Tout ceci s’ajoute à la valeur intrinsèque qui est la vôtre. Il est expliqué, à propos de l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ la récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même ”, que le simple fait d’avoir la possibilité de la mettre en pratique est la plus haute rétribution qu’une créature puisse recevoir, par la Bonté, sans contrepartie, du Saint béni soit-Il, permettant à l’homme, être matériel, de mettre en pratique la Volonté du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il Lui-même.

Avec mes respects et ma bénédiction pour annoncer de bonnes nouvelles, en tous ces domaines,

Notes

(1) C’est-à-dire de manière comparable à l’attitude adoptée par l’homme qui sollicite la bénédiction.
(2) Voir la lettre n°2629.