Par la grâce de D.ieu,
20 Iyar 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Comme vous le savez, la Michna tranche que “ il n’en est qu’Un Qui puisse juger seul ”, ce qui, à mon sens, fait bien allusion au Saint béni soit-Il et, en aucune façon, à un homme.
Je présume que Rav Achi(1), qui était très riche et un grand Sage d’Israël, unique en sa génération, interrogeait chaque boucher de sa ville, avant de répondre à une question concernant un animal. Combien plus celui qui n’est pas unique dans sa génération doit-il écouter un autre avis, ne pas imaginer ou prêter à penser qu’il peut juger seul, surtout s’il s’agit d’une question concernant des centaines d’enfants juifs, liés à mon beau-père, le Rabbi et à ses prédécesseurs, dont le mérite nous protégera.
En effet, on peut être attaché à ces maîtres, mais la situation contraire est également envisageable, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Vous connaissez le proverbe suivant de mon beau-père, le Rabbi. Certes, la Michna demande de juger chacun avec bienveillance(2). Pour autant, on ne peut, en agissant de la sorte, en arriver à détruire ce qui appartient au domaine de la Sainteté.
J’attends, au plus vite, votre réponse, sur tous ces points.
M. Schneerson,,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, le traité Sanhédrin 7b.
(2) En lui trouvant des circonstances atténuantes.