Par la grâce de D.ieu,
21 Iyar 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yossef(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’annoncez que votre fils Its’hak a eu trois ans, le 3 Iyar. D.ieu fasse que vous et votre épouse l’éduquiez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, en bonne santé, avec le calme de l’âme et du corps.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et pour que vous donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Vous évoquez sa première coupe de cheveux(2). J’ai déjà exprimé mon avis(3), sur cette question. La partie révélée de la Torah en permet le principe, en particulier si l’on consulte le Chaareï Techouva sur Ora’h ‘Haïm, au chapitre 531.
Malgré cela, il est une coutume juive, définie par différents textes, qui veut que l’on coupe les cheveux aux enfants, à Miron(4), le jour de Lag Baomer et il est bien clair que ces enfants ne sont pas tous nés à cette date. Il s’agit donc bien, en l’occurrence, de fixer cet événement à une date propice.
On peut l’expliquer en fonction de ce que disent les écrits du Ari Zal et le Peri Ets ‘Haïm, à propos de la relation qui existe entre la coupe de cheveux et la période de l’Omer. Il est possible d’en déduire la valeur d’une coupe qui a lieu à Lag Baomer.
Certes, on peut s’interroger si l’on consulte les quelques textes affirmant que le Ari Zal ne se coupait pas lui-même les cheveux, y compris à Lag Baomer. En tout état de cause, il me semble que cette coupe de cheveux doit avoir lieu à Lag Baomer. Elle sera en un moment bon et fructueux.
Notes
(1) Le Rav Y. Goldberg.
(2) Alors qu’il est interdit de se couper les cheveux pendant la période de l’Omer.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2624.
(4) Lieu où est enterré Rabbi Chimeon Ben Yo’haï.