Par la grâce de D.ieu,
21 Iyar 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Iyar, dans laquelle vous me faites part de votre situation et de vos difficultés pour trouver un poste.
Vous attribuez cette situation au fait que vous êtes religieux. Vous considérez donc que vous êtes poursuivi par ceux qui ne le sont pas. Or, vous savez que la bénédiction récitée après le repas, qui est instituée par la Torah, proclame que le Saint béni soit-Il et Lui seul “ nourrit et assure la subsistance de tous ”, soit donc également la vôtre. Et, que peut faire l’homme quand D.ieu décide de le nourrir ?
Ainsi, s’il n’est pas aisé de gagner sa vie, cela est le résultat de vos actions et non de l’intervention d’un homme qui ne peut pas sauver. Lorsque l’on renforce l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot, le Saint béni soit-Il multiplie Ses bénédictions, matérielles et spirituelles. Et, nos Sages disent que : “ à quiconque ajoute, on ajoute ”.
Tout cela est bien évident, mais je vous l’écris, néanmoins, car, comme votre lettre semble l’indiquer, il peut parfois vous sembler que d’autres personnes ont un mot à dire sur la manière dont vous gagnez votre vie.
Concernant la femme dont vous me parlez, il faut vérifier, au plus vite, de quelle manière elle met en pratique les principes de la pureté familiale et surtout quel Mikwé elle fréquente. Celui-ci doit avoir le plus haut standard de conformité à la Hala’ha, être rempli d’eau de pluie ou de source, mais non d’eau courante, ce qu’à D.ieu ne plaise, qui traverse différents conduits en mesurant la quantité.
Si elle fait attention à tout cela, sa situation familiale s’améliorera. Que D.ieu vous accorde le mérite et la réussite de donner de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Je suis surpris que vous n’évoquiez pas votre étude de la ‘Hassidout, s’ajoutant à celle de la partie révélée de la Torah.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,