Par la grâce de D.ieu,
17 Sivan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Différents textes de ‘Hassidout expliquent qu’après la faute de l’arbre de la connaissance, le bien et le mal se mêlèrent, en toute chose. Le service de D.ieu, tel qu’il est défini par la ‘Hassidout, consiste à renforcer le côté du bien et de la lumière. Ce service peut donc être pénétré d’une grande joie. Il n’en est pas de même, quand on emprunte la voie du Moussar, de l’Ethique, qui est basée sur l’Injonction “ Ecarte-toi du mal ” et provoque donc la tristesse.
Et, ce qui vient d’être dit s’applique, de la même manière, aux hommes. Il faut, dans toute la mesure du possible, profiter de leurs qualités et de leurs aptitudes. De la sorte, les aspect négatifs disparaissent, d’eux-mêmes ou au prix d’un léger effort.
Ce principe s’applique à tous ceux qui travaillent au sein d’une institution de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Chacun d’entre eux doit offrir à tous ceux qui partagent cette activité avec lui la possibilité d’utiliser leurs capacités, les encourager et les motiver en ce sens. Ainsi, les défauts disparaissent, même là où ils existaient auparavant.
J’ai déjà écrit que d’immenses réalisations peuvent être obtenues dans le domaine de ‘Habad. Chacun peut y trouver ce qui lui convient, utiliser pleinement son potentiel sans remettre en cause le prétendu respect qu’il doit à son prochain et, a fortiori, celui qui lui revient effectivement. Néanmoins, dans tous ces domaines, le réceptacle contenant la bénédiction est la paix et la proximité.
Il est clair que le but de la présente n’est pas de faire de la morale, mais bien de renforcer et d’encourager. Chacun possède en lui des forces considérables qui n’ont pas encore été utilisées, pour des raisons accessoires. Si tous assument avec abnégation cette mission sacrée, je suis convaincu qu’en peu de temps, ils seront eux-mêmes surpris de ne pas s’être rendus plus tôt à l’évidence.
Lorsque tous joignent leurs forces, on peut décupler et illuminer les accomplissements et, en conséquence, la satisfaction morale que l’on en tire, un attachement accru à l’arbre de vie et une bénédiction plus abondante, dans les besoins personnels de chacun et de tous les membres de la famille.
Il est absolument exclu d’écarter qui que ce soit de cette mission sacrée. Tout d’abord, on éloigne ainsi un Juif de l’arbre de vie. De plus, le résultat final devant être obtenu serait alors remis en cause. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Avec ma bénédiction,