Lettre n° 2735

Par la grâce de D.ieu,
17 Sivan 5714,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai reçu votre lettre en son temps et je n’y ai pas encore répondu, sachant que le Rav doit se trouver, ces jours-ci, dans votre ville et que vous pourrez lui soumettre la question que vous me posez. J’espère que vous aurez avec lui, à ce sujet, un échange positif.

Il faut tenir compte du fait qu’une modification dans la rémunération du travail ne peut pas rester confidentielle, qu’elle ne doit pas l’être. Il faut savoir qu’elle se répercutera aussi, d’une certaine façon, sur les autres personnes qui travaillent au même endroit. Au global, les dépenses s’en trouveront considérablement accrues.

Dans la mesure où je ne suis pas sur place, il m’est difficile de me prononcer sur cette question. J’espère et je suis sûr qu’en en parlant tous ensemble, vous trouverez une solution, favorable pour toutes les parties concernées et pour ce qui doit être accompli.

Il est sûrement inutile de vous souligner que tout travail réalisé pour le compte d’une institution de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, apporte la bénédiction et la réussite à quiconque y prend part, en plus du salaire proprement dit. Bien plus, peut-être cette bénédiction et cette réussite sont-elles même encore plus importante que le salaire.

D.ieu fasse que vous soyez en bonne santé et que vous viviez dans la joie, avec votre mari, le grand Rav. Vous éduquerez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, en bonne santé et dans la joie.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,