Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5714,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Mena’hem Na’houm Its’hak Aïzik(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 21 Sivan, dans laquelle vous m’annoncez une bonne nouvelle, puisque vous me dites que votre fille Shterna Freïda a eu un fils, en un moment bon et fructueux.
Puisse D.ieu faire que ses parents le conduisent dans l’alliance de notre père Avraham, en un moment bon et fructueux. Et, tout comme il conclura cette alliance, il sera également conduit vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions.
Vous-même assisterez à tout cela et vous concevrez beaucoup de satisfaction ‘hassidique, d’eux et de tous vos enfants, en bonne santé et avec largesse d’esprit. Vous pourrez également donner de bonnes nouvelles dans les autres domaines que vous citez dans votre lettre et que je mentionnerai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous me demandez également un conseil pour le nom qu’il convient de donner à l’enfant venant de naître.
Comme on le sait, mon beau-père, lorsqu’on lui posait cette question, répondait qu’il n’intervenait pas, en la matière(2). Et, l’on peut comprendre sa position si l’on consulte les écrits du Ari Zal, par exemple le Chaar Ha Guilgoulim, page 23a et également le Emek Ha Méle’h, première porte, fin du chapitre 4. Les écrits du Ari Zal sont, en outre, cités par le Or Ha Torah, à la fin de la Parchat Béréchit et par le Likouteï Amarim du Maguid(3).
En effet, D.ieu suggère aux parents le nom qui convient au fils ou à la fille venant de naître, en fonction de leur âme. Différents textes de ‘Hassidout établissent qu’il en est bien ainsi et vous consulterez, en particulier, le Likouteï Torah Behar, page 41c. En effet, les lettres constituant le nom sont liées à la vitalité de l’âme et du corps.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Notes
(1) Le Rav M. N. I. A. Hanoun.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2004.
(3) De Mézéritch.