Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous avez su m’adresser votre lettre en sorte qu’elle me parvienne une heure avant que je me rende auprès du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et ce qui vient en son temps est positif. J’ai donc mentionné, là-bas, votre nom et celui des membres de votre famille, comme vous me le demandiez dans votre lettre.
Nos Sages expliquent, au traité Erouvin 41a, que “ même après sa mort..., le corps suit la tête ” et vous consulterez ce que dit, à ce propos, le traité Sotta 45b. Aussi, en ce mois de sa libération(2), il a été dit, lors de la réunion ‘hassidique du Chabbat qui bénit le nouveau mois(3), que l’on doit tirer un homme de sa prison, si l’on souhaite l’en libérer. C’est alors sa tête qui apparaît la première. Puis, le corps la suit.
Il en est de même pour la libération de mon beau-père, le Rabbi, chef et tête d’Israël. Puisse donc D.ieu faire que, très prochainement, le corps, y compris les talons, suive la tête. Vous consulterez à ce sujet, le traité Nazir 51a et les responsa Tsafnat Paanéa’h du Gaon de Ragatchov, tome 1, page 34.
Ce sera alors la délivrance véritable et complète.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son propos, la lettre n°2710.
(2) C’est en Tamouz que le précédent Rabbi fut libéré des prisons soviétiques.
(3) A ce sujet, voir également les lettres n°2778 et 2792.