Par la grâce de D.ieu,
1er Tamouz 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Moché Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 28 Sivan, m’annonçant que votre épouse se portait mieux.
Puisse D.ieu faire qu’en ce mois de la libération de notre chef, mon beau-père, le Rabbi, nous soyons, chacun d’entre nous, libérés de ce qui trouble la quiétude et la largesse de l’esprit. En effet, le cœur de chaque Juif est en éveil pour le Saint béni soit-Il, Sa Torah, Ses Mitsvot et pour la délivrance, comme l’explique le Midrach Chir Hachirim Rabba, commentant le verset : “ Je dors (en exil), mais mon cœur est en éveil ”.
Que D.ieu vous accorde la réussite. Vous me dites, dans votre lettre, que vous renforcez votre étude de la ‘Hassidout. Vous faites allusion à votre propre personne, mais vous vous efforcerez également qu’il en soit de même à la synagogue, lors de l’étude publique.
Cette étude sera menée à la façon de la gravure(2), dont différents textes soulignent la qualité. Vous consulterez le Chneï Lou’hot Haberit, à cette Paracha, de même que son commentaire, dans le Likouteï Torah, sur notre Paracha et sur celle de Be’houkotaï.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav M. Shayevitch. Voir, à son sujet, la lettre n°1951.
(2) Elle fera corps avec celui qui s’y consacre.