Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech Tamouz, dans laquelle vous me demandez d’interpréter le fait suivant. Vous et votre ami, avez passé un examen pour obtenir un poste de Rav. Or, votre ami l’a effectivement obtenu, ce qui n’est pas votre cas et l’on vous a dit que vous pourriez le passer encore une fois durant le mois de Mar’hechvan.
Qui peut déterminer avec précision les voies de la divine Providence ? Néanmoins, on peut formuler les remarques suivantes :
D’une part, pour tout ce qui concerne le domaine de la Sainteté, une situation, aussi bonne qu’elle puisse être à l’heure actuelle, peut toujours être améliorée, car la Sainteté n’a pas de limite.
De plus, l’étude de la Torah suppose que l’on possède la crainte de D.ieu. Il en est de même pour la pratique des Mitsvot et, selon l’expression de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, au début du chapitre 41 de son saint Tanya : “ le début, l’aspect essentiel et la source du service de D.ieu ” est la crainte, en particulier pour celui qui souhaite être un Rav et diriger une communauté.
Cela signifie que vous devez vous employer, avec encore plus de détermination, à raffermir votre crainte de D.ieu. Le saint Tanya définit précisément les différentes formes qu’elle peut recevoir. Vous consulterez aussi le Zohar, tome 1, page 13b.
Ceci explique également pour quelle raison l’examen a été repoussé après Tichri, mois de la crainte de D.ieu. Le moyen de l’acquérir est expliqué par le Tanya et par différents textes de ‘Hassidout. Vous consulterez un Rav, à ce sujet.
Avec ma bénédiction,