Lettre n° 2792

Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai enfin reçu votre lettre, rédigée à l’issue du Chabbat Kora’h, dans laquelle vous m’annoncez que vous êtes bien rentré en Terre Sainte et que vous avez pu vérifier que tout y allait bien. Je suis un peu surpris que votre lettre soit si laconique, dans la description des rencontres que vous avez faites au cours de votre voyage et de votre retour en Terre Sainte. Sans doute compléterez-vous tout cela dans vos prochains courriers.

Il serait bon d’envoyer ici la revue Ma’hanaïm, que vous mentionnez dans votre lettre(1), de même que ses précédentes parutions. Il en est de même pour tout ce que vous publiez.

Vous chercherez sans doute à rencontrer des soldats religieux, dans d’autres camps, en plus du vôtre. Vous les encouragerez et les renforcerez dans la Tradition d’Israël, comme vous l’avez fait dans votre propre camp.

D.ieu vous donnera la réussite en tout cela et vous recevrez une bénédiction et une réussite accrues, en vos préoccupations personnelles.

Ces jours de la libération de notre chef, mon beau-père, le Rabbi, sont propices. Comme on l’a expliqué durant la réunion ‘hassidique du Chabbat qui a béni le mois de Tamouz(2), lorsque l’on souhaite extraire un corps de la fosse dans laquelle il est prisonnier, en l’occurrence celle de l’exil, on en libère d’abord la tête, puis les membres du corps, qui lui sont attachés, suivent, même si cela prend un certain temps. Vous comprendrez le sens de cette image.

Dans l’attente de vos lettres détaillées, je conclus en vous adressant ma bénédiction de réussite en tous ces domaines,

Notes

(1) Dont le destinataire de cette lettre est vraisemblablement un rédacteur.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2757.