Par la grâce de D.ieu,
26 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous me dites que vous oubliez beaucoup plus qu’avant. De façon générale, cela a deux causes:
A) Lorsque l’on étudie sans intérêt et sans plaisir, on ne fait pas intervenir l’aspect profond de sa volonté. Dès lors, on oublie, comme l’indique, de manière allusive, l’Admour Hazaken, dans Iguéret Hakodech, Kountrass A’haron, David Zemirot et, plus longuement dans la Rechimat E’ha du Tséma’h Tsédek.
B) L’oubli intervient également lorsque l’on ne préserve pas la sainteté de l’alliance de la circoncision.
Si vous redoublez d’ardeur dans ces deux domaines(1), votre mémoire s’améliorera et vous connaîtrez la réussite dans l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Ceci correspond à ce que dit la Paracha de cette semaine, “ Voici, Je place devant vous aujourd’hui la bénédiction que vous écouterez... ”. Et l’on sait qu’à propos de la bénédiction, il est dit “ que vous écouterez ”, de manière affirmative, car cela ne fait aucun doute. Il n’en est pas de même pour la fin du verset(2) qui dit “ si ”(3).
Il est indispensable qu’il en soit ainsi au plus vite(4).
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En réparant, au mieux, l’un et l’autre.
(2) Qui parle de la malédiction.
(3) Si vous écoutez, formule qui est uniquement conditionnelle.
(4) Il est nécessaire d’écouter!