Par la grâce de D.ieu,
7 Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre. Vous devez, tout d’abord, cesser de penser à tout cela(1). Vous respecterez l’immersion rituelle selon la décision d’Ezra(2). Vous étudierez, chaque jour, l’enseignement profond de la Torah, qui est appelé “ Arbre de vie ” parce que, comme l’explique le Zohar, tome 3, page 124b, l’autre côté(3) n’a pas d’emprise sur lui. L’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, l’explique dans Iguéret Hakodech.
Vous apprendrez par cœur quelques chapitres de Michna et de Tanya, le discours ‘hassidique intitulé “ Tu respecteras l’ancien ”, qui figure dans le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim. Et, sur le mont Sinaï, nous avons fait le serment de respecter la sainteté du langage(4). C’est un moyen efficace de se préserver, dans ce domaine.
Vous savez aussi qu’il faut maintenir son corps en bonne santé. De nos jours, on assure son élévation et sa pureté en donnant de la Tsédaka, avec les précautions précédemment citées et non par des jeûnes et des mortifications, comme l’Admour Hazaken le montre précisément, dans Igueret Hatechouva.
Si vous mettez tout cela en pratique, vous pourrez sûrement m’annoncer que votre situation s’est améliorée.
Vous me dites que vous vous êtes profondément attaché à ‘Habad et puisse D.ieu faire que cet effort ne soit pas vain, ce qu’à D.ieu ne plaise, ce qui correspond bien à votre situation et en est l’équivalent. Bien au contraire, votre engagement sera suivi d’un effet concret. Vous étudierez la ‘Hassidout, adopterez ses voies et ses pratiques, dans votre existence quotidienne. Et, rien ne résiste à la volonté!
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles et en vous souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Vraisemblablement aux mauvaises pensées, qui conduisent à l’émission de semences en pure perte.
(2) En se rendant au bain rituel après chaque relation conjugale.
(3) Celui du mal.
(4) En rejetant la médisance ou la calomnie, par exemple. Voir, à ce sujet, la lettre n°2875.