Lettre n° 2946

Par la grâce de D.ieu,
23 Elloul 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du dimanche de la Parchat Nitsavim, dans laquelle vous me dites qu’il est important de faire vérifier un couteau par deux Cho’hets(1). Il est certain que c’est une excellente précaution. Néanmoins, tout dépend des Rabbanim et surtout de ceux qui font la Che’hita.

Malheureusement, la situation ne s’améliore que lentement. Certes, rien ne résiste à la volonté, de sorte que les uns et les autres, s’ils le voulaient réellement et s’il faisaient preuve de la détermination nécessaire, obtiendraient qu’il en soit bien ainsi(2).

Vous me faites part, dans votre lettre, de l’argument que l’on vous oppose, le fait que cette double vérification n’existe pas pour ma Che’hita. Tout d’abord, il n’y a pas ici d’abattoir sous surveillance Loubavitch, de sorte que je ne sais pas ce que l’on appelle ma Che’hita. De plus, il ne faut tirer aucune preuve de cela pour alléger la surveillance ou la Hala’ha.

Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous soyez inscrit et scellé, avec tous les membres de votre famille, pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement à la fois.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Avant de s’en servir pour l’abattage rituel.
(2) Que cette vérification soit instituée.