Lettre n° 2987

Par la grâce de D.ieu,
28 Tichri 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu votre lettre avec plaisir. Il est bien évident que vous pouvez m’écrire en Yiddish. De fait, mon beau-père, le Rabbi, disait que “ ce que l’on porte au plus profond de son cœur s’exprime en Yiddish ”. Il expliquait ainsi le fait que la fin d’Igueret Hakodech, à la page 163a du Tanya, soit précisément en Yiddish: “ Guevald, Guevald (terrible, terrible) ”.

Il importe, avant tout, que le contenu de votre lettre soit joyeux. Certes, vous n’êtes pas satisfait de votre situation physique et morale. Mais, comme vous le savez, il suffit de pratiquer une ouverture comme la pointe d’une aiguille pour recevoir l’aide de D.ieu, Qui ouvre l’équivalent du portique du Sanctuaire, lequel faisait vingt coudées sur quarante.

D.ieu fasse que vous agissiez ainsi, dans la joie et en bonne santé, spirituelle et matérielle.

Votre don a été transmis au fonds pour les visites aux malades. Puisse ce mérite vous permettre d’obtenir une prompte guérison, une bonne santé, de bons jours et de longues années.

Avec ma bénédiction,