Par la grâce de D.ieu,
12 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Nathan David(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous avez eu le mérite de connaître, à Rostow, le Rabbi(2), père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous avez également eu le privilège de participer à son repas de Pourim, en 5680(3).
Je suis sûr que ces souvenirs transforment vos pensées, vos paroles et vos actions. En effet, la vision du visage des Justes et, a fortiori, le souvenir de leur enseignement pénètrent et transpercent le cœur, jusqu’à l’essence de l’âme.
Je voudrais vous souligner, à ce propos, qu’il est de votre devoir d’influencer votre entourage, en la matière, de le rapprocher des valeurs juives et, point le plus fondamental, de la pratique des Mitsvot, dans l’existence quotidienne.
Vous connaissez le proverbe du Rabbi(2), qui nous a été rapporté par mon beau-père, le Rabbi, selon lequel un effort n’est jamais vain. J’espère avoir, concrètement, de bonnes nouvelles de votre part, en la matière.
De même, vous voudrez bien me préciser quelle est votre situation familiale et de quelle manière vous êtes parvenu dans l’endroit où vous résidez actuellement.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Comme vous l’avez demandé, un Tanya vous a été adressé, de même que quelques causeries, par courrier ordinaire. Vous voudrez bien me confirmer les avoir reçus.
Notes
(1) Le Rav N. D. Rosenblum, de Buenos Aires. Voir, à son sujet, la lettre n°3122.
(2) Rachab.
(3) 1920.