Par la grâce de D.ieu,
16 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Ra Avraham Sender(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du lundi de la Parchat Noa’h. Sans doute avez-vous reçu, en son temps, la mienne, qui était accompagnée d’une brochure.
Par un effet de la divine Providence, j’ai obtenu, précisément ces jours-ci, une copie d’un discours ‘hassidique du Tséma’h Tsédek, alors que, dans votre lettre, vous citiez le verset “ Ne nous rejette pas, à l’âge de la vieillesse ”, comme l’expliquent le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, au début du chapitre 171 et celui de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 167. Or, j’ai trouvé l’explication de ce verset au chapitre 7 de ce discours ‘hassidique. Je l’ai fait grâce à vous et je reproduis donc ce commentaire, dans ces lignes :
“ Le Or Ha Meïr, citant le Baal Chem Tov, s’interroge sur ce verset. Est-ce à dire que, lorsqu’on est jeune, à n’a pas besoin de D.ieu? Le Tséma’h Tsédek, dans un discours ‘hassidique intitulé “ Et, D.ieu allait devant eux ”(2), répond à cette question, d’après l’affirmation de nos Sages, à la fin du huitième chapitre du traité Baba Kama, ‘lorsque nous étions enfants’ et le Midrach Devarim Rabba Choftim, au paragraphe 7, ‘car Israël est un jeune homme et Je l’aime’. Et, l’enfant est plus naturellement soumis que le Sage ”.
Avec ma bénédiction pour un bon Chabbat,
Notes
(1) Le Rav A. S. Nemtsov. Voir, à son sujet, la lettre n°2984.
(2) Or Ha Torah Bechala’h, début de la page 383.