Lettre n° 3036

Par la grâce de D.ieu,
18 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai été satisfait de recevoir votre lettre, dans laquelle vous me décrivez enfin les actions positives que vous accomplissez, dans votre entourage, afin de le rapprocher de la Torah et des Mitsvot.

Vous me dites que vous agissez à la mesure de vos pauvres forces. Vous savez ce que disent, à ce sujet, les livres sacrés, en général et ceux de la ‘Hassidout, en particulier. Chaque Juif est l’émissaire du Saint béni soit-Il, Qui crée le monde et le dirige, afin d’y bâtir une demeure pour Lui, par la diffusion de la Torah et des Mitsvot.

L’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie profonde de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, précise que l’on peut appliquer, en la matière, l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ l’émissaire de l’homme est comme cet homme ”, en l’occurrence comme l’Homme céleste, se trouvant sur le Trône. Vous consulterez, à ce sujet, le Likouteï Torah, au début de la Parchat Vaykra.

En conséquence, des forces particulièrement élevées vous ont été accordées et puisse D.ieu faire que vous les utilisiez pleinement. Alors, votre entourage évoluera, peu à peu et même, au final, de manière significative. Tout dépend uniquement de votre détermination.

Il est sans doute superflu de vous rappeler à quel point il est nécessaire, à notre époque, d’étudier également la partie profonde de la Torah, qui est expliquée par la ‘Hassidout. C’est par elle que “ les enfants d’Israël quitteront l’exil dans la miséricorde ”, comme l’expliquent longuement Rabbi ‘Haïm Vital, dans son introduction au Chaar Ha Hakdamot et l’Admour Hazaken, au chapitre 26 d’Igueret Hakodech, de même que dans différents autres textes.

Au même titre que l’ensemble de la Torah, cette partie de son enseignement “ n’est pas inaccessible et éloignée… la chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour l’accomplir ”, grâce à l’étude effective, dont on se pénètre en son cœur et qui insuffle la vitalité au comportement concret, au jour le jour.

Vous êtes le Rav d’une communauté et le mérite public dépend donc de vous. C’est par votre intermédiaire que le plus grand nombre prendra conscience de la nécessité d’étudier la Torah et d’adopter ces comportements.

Comme vous me le demandez, je mentionnerai tous ceux que vous citez, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles en tout ce qui vient d’être dit,