Par la grâce de D.ieu,
18 Kislev 5715,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yaakov Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du mardi de la Parchat Vayétsé, dans laquelle vous invoquez la pratique du Rabbi Rachab, qui a sans doute été respectée, en chaque génération, dans la famille du Rabbi, consistant à mettre, dans la lampe de ‘Hanoukka, une quantité d’huile suffisante pour brûler pendant cinquante minutes. Vous m’en demandez la raison.
Je n’ai pas reçu d’explication précise à ce sujet et peut-être est-il possible d’avancer la suivante. Il existe différents avis quant au moment d’allumer les bougies de ‘Hanoukka, avant Maariv ou bien après cette prière. Nous essayons donc de nous acquitter d’après les deux avis à la fois(2), c’est-à-dire de les allumer après Min’ha, en sorte qu’elles brûlent encore tout le temps nécessaire après Maariv.
Le temps ne me permet pas d’aborder cette question plus profondément. Vous consulterez le Peri Megadim, chapitre 672, paragraphe 3, la Michna Beroura, à la même référence et l’ordre de l’introduction du Chabbat, dans le Sidour de l’Admour Hazaken.
Avec ma bénédiction,
Sur le fait que la nature du corps ait changé, vous consulterez les références qui sont données dans le Sdeï ‘Hémed, principes, chapitre 9, paragraphe 5.
Les coutumes de ‘Hanoukka, respectées dans la famille du Rabbi, qui présentent une particularité sont présentées à la fin du Kountrass Barou’h Chéassa Nissim, paru aux éditions Kehot en 5711(3).
Notes
(1) Le Rav Y. I. Zalts, de Tsfat. Voir, à son sujet, la lettre n°2998.
(2) Voir le Kountrass Héarot Ha Temimim, tome 2, page 125 à 128.
(3) 1950.