Par la grâce de D.ieu,
21 Kislev 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du 11 Kislev et, comme vous me le demandez, je mentionnerai le nom de tous ceux que vous citez, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Bien plus, ces jours(1) sont propices et ce moment est favorable, comme l’explique l’Admour Hazaken, à la fin d’Iguéret Hatechouva, à la page 100, puisque l’on récite une bénédiction mentionnant le Nom de D.ieu et Sa Royauté, ce qui est la preuve d’un fait indubitable(2), que D.ieu a fait des miracles “ à nos ancêtres, en ces jours-là(3) ”, mais qu’Il en fait également “ à cette époque-ci ”, c’est-à-dire, selon l’interprétation que l’on trouve dans plusieurs textes de la ‘Hassidout, à l’heure actuelle et de nos jours.
Vous me demandez, à la fin de votre lettre, si vous devez consulter un médecin plus compétent que celui-là. Vous craignez, en effet, qu’il émette un autre avis et, dès lors, vous ne saurez comment trancher.
Vous ne devez pas tenir compte de cette crainte avant qu’elle se présente. Pour l’instant, en effet, le doute subsiste. Et, il est possible de l’ôter de deux manières, soit par le sentiment de la personne concernée, conformément à l’affirmation du Choul’han Arou’h selon laquelle, en pareil cas, “ le cœur sait ”, soit en présentant les deux avis à un médecin neutre. Que D.ieu vous conduise sur la voie qui est droite devant Lui.
Je vous joins un fascicule édité pour le jour lumineux du 19 Kislev. Vous le mettrez sûrement à la disposition du plus grand nombre. Tout au long de l’année, s’applique l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ Je dors en exil, mais mon coeur est en éveil pour le Saint béni soit-Il, Sa Torah et Ses Mitsvot ”. Combien plus en est-il ainsi, en ces jours propices.
En effet, lorsqu’un Juif ouvre, grâce à l’effort qui convient, comme une pointe d’aiguille, D.ieu lui ouvre comme le portique du Sanctuaire.
La ‘Hassidout explique ce que cela signifie. Le Sanctuaire n’avait pas de portes. A l’élévation quantitative, s’ajoutait donc une élévation qualitative. Il était ouvert en permanence et il suffisait d’entrer dans l’esplanade. Bien plus, aucune barrière ne séparait celle d’Israël de celle des Cohanim. Il suffisait donc de gravir des marches. Vous comprendrez ce que cela veut dire.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Séparant le 19 Kislev de la fête de ‘Hanoukka.
(2) Que cette bénédiction n’est pas inutile et qu’il y a donc bien des miracles survenant actuellement. Voir, à ce sujet, la lettre n°3033.
(3) A l’époque de ‘Hanoukka.