Par la grâce de D.ieu,
3 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Nathan David(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’interrogez sur les signes de vocalisation, d’après l’enseignement de la partie ésotérique de la Torah.
La sainteté, non seulement de ces signes, mais aussi de leurs noms(2), est établie par les Tikouneï Zohar, Tikoun 5 et introduction, page 7b, Tikoun 69, par le Zohar ‘Hadach, page 99c et par les Tikounim, selon lesquels ces noms sont constitués par les initiales de ceux des anges.
Concernant leur valeur numérique, au sens le plus simple, chaque point vaut dix et chaque trait, six. Ainsi, la valeur numérique du Tseïré (..), par exemple, est vingt(3). De même, vous consulterez l’introduction du Tikouneï Zohar, affirmant que la valeur numérique du Kamats est seize(4).
Je vous joins ce qui a été édité dernièrement. Sans doute consulterez-vous ce texte, avec tout l’intérêt qu’il présente.
Parfois, on cite les signes de vocalisation en fonction de leurs noms. Ainsi, l’introduction des Tikouneï Zohar, à la page 7b, dit que le compte des lettres du Pata’h(5) est un Youd. Les commentateurs expliquent que les lettres formant le nom de ce signe on pour valeur numérique vingt, en nombre réduit.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav N. D. Rosenblum. Voir, à son sujet, les lettres n°3025, 3122 et 3783.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3386.
(3) Le Tseïré est vocalisé é.
(4) Le Kamats est vocalisé a.
(5) Le Pata’h est vocalisé a.