Par la grâce de D.ieu,
10 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat A’hareï, dans laquelle vous évoquez vos pérégrinations, depuis Haditch, ville où vous êtes né, jusqu’en Terre Sainte. Vous me dites que vous êtes actuellement surveillant de Cacherout, à Natanya.
Vous savez sûrement ce qui est dit dans de nombreuses causeries de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. La mémoire doit faire en sorte que l’on observe, vivant devant ses yeux, l’événement dont on se souvient et que celui-ci exerce son effet. Puisse donc le souvenir de ces voyages et, en particulier, celui de l’entrevue que vous a accordée le Rabbi, chef d’Israël et que vous décrivez, éveiller et raffermir vos forces profondes, afin que tous voient en vous un ‘Hassid ‘Habad, conforme à ce que nos saints maîtres attendaient de leurs ‘Hassidim et de leurs disciples.
L’un des moyens d’obtenir un tel résultat est une étude intense de la ‘Hassidout, l’adoption de ses usages et de ses pratiques et surtout la diffusion de son enseignement et de son action, dans tout son entourage. Et, “ rien ne résiste à la volonté ”.
Je lirai, en un moment propice, la demande de bénédiction qui figure dans votre lettre, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Que D.ieu vous accorde le mérite et la réussite afin de donner concrètement de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
N. B. : Vous avez sans doute connaissances des trois études, concernant chacun, qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Vous les respectez sûrement.