Lettre n° 444

[Milieu de Chevat 5709(1)]

Je viens de recevoir votre lettre du 5 Chevat.

Vous m’écrivez que celui qui conduit la prière peut acquitter de leur obligation(2) ceux qui ne savent pas lire, car celui qui écoute est considéré comme s’il lisait lui-même(3).

Il me semble que cela n’est pas exact, car l’officiant acquitte également de leur obligation ceux qui travaillent dans les champs(4).

De plus, ceci n’a rien à voir avec la répartition du Talmud(5), car comment imaginer que ceux qui travaillent dans les champs en reçoivent également la récompense(6)?

Notes

(1) Cette lettre fait suite à la lettre n°438.
(2) De prier.
(3) Ce qui sous entend que l’homme qui ne sait pas lire doit, pour s’acquitter de son obligation écouter tous les mots prononcés par l’officiant.
(4) Et ne peuvent donc pas l’entendre.
(5) Voir les lettres n°334 à 339, 442 et 443.
(6) Si l’on peut comprendre que celui qui étudie un traité, dans le cadre d’une telle répartition, soit considéré comme s’il avait étudié l’ensemble du Talmud, quelle récompense peut avoir celui qui ne participe pas à cette étude?