Lettre n° 445

Par la grâce de D.ieu,
15 Chevat 5709,
nouvel an des arbres,"L’homme estsemblable à l’arbre du verger",

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav C. H.(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 18 Tévet, à laquelle étaient jointes des listes, que j’ai reçue avec retard:

A) Je vous remercie de m’avoir fait savoir que votre fille s’était fiancée. Puisse cette union être scellée en un moment qui, en tout point, sera bon et fructueux. Et ces bonnes nouvelles, qui permettent de mettre en pratique la Mitsva d’aimer son prochain comme soi-même, en attireront d’autres. Vous m’annoncerez donc son mariage et, en un bon moment, elle bâtira un édifice éternelle, avec toutes les interprétations que l’on peut donner de cette expression.

La couronne surplombant l’enchaînement du monde fait ainsi allusion à celle que l’on reçoit au jour du mariage. Celle-ci évoque la vérité, correspondant à l’opulence matérielle et l’éternité, évoquant, bien évidemment, la naissance des enfants. Elle est aussi la phase la plus inférieure de l’Emanation créatrice et la source première des créatures, qui leur donne la vie. De fait, seul Israël la possède vraiment, ainsi qu’il est dit "vous êtes liés à l’Eternel votre D.ieu, vivant tous ensemble aujourd’hui", comme l’expliquent les Avot de Rabbi Nathan, au chapitre 34.

Cette couronne possède la vie et l’insuffle aux créatures, dont elle est la source première, selon l’expression du Rambam, citée et commentée par la ‘Hassidout, "l’Eternel D.ieu est Vérité". Il possède l’existence véritable, est la Quintessence, de sorte que "Il est un D.ieu de Vie".

Or, la naissance d’enfants, la vie et l’opulence matérielle dépendent des influences que chacun peut recevoir.

Vous consulterez, à ce propos, le Likouteï Torah, les discours ‘hassidiques de 5666(2) et le ‘Hano’h Lenaar du Rabbi(3), à la page 38.

B) Vous trouverez ci-joint le fascicule qui vient d’être édité. Vous le mettrez à la disposition du plus grand nombre.

C) J’ai transmis vos listes à mon beau-père, le Rabbi Chlita, puis au comité du Maamad(4).

J’ai demandé également des reçus individuels, comme vous le vouliez. Ils vous ont sûrement déjà été envoyés et vous me confirmerez les avoir reçus.

D) Vous m’avez envoyé, avec votre lettre du 25 Iyar, cinq Shekels pour acquérir des lettres dans le Séfer Torah(5) et un même montant pour les Sidourim. Je les ai bien reçus.

Peut-être la lettre vous confirmant que nous les avions reçus a-t-elle été égarée. Si vous n’avez pas été averti des lettres du Séfer Torah qui vous ont été attribuées par tirage au sort, vous voudrez bien me le faire savoir.

E) Vous me dites qu’il est impossible de promouvoir le Maamad dans la ville, chez d’autres personnes que les ‘Hassidim et les élèves de la Yechiva. Vous justifiez cette affirmation de différentes manières. Or, deux lignes et demie plus haut, vous écrivez: "Les ‘Hassidim sont attachés au Rabbi de tout leur coeur et de toute leur âme, jusqu’au don d’eux-mêmes. Si on leur ordonne de se glisser dans une fente, ils le feront".

Je vous applique donc les termes de l’affirmation de nos Sages selon laquelle "l’homme ne ressent pas à quel point D.ieu lui vient en aide". Il semble, en effet, que vous ne vous aperceviez pas à quel point l’introduction de votre propos est en contradiction avec votre conclusion.

En tout endroit où l’on a collecté le Maamad l’an dernier, aux Etats Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, l’expérience a montré que l’on a connu la réussite, même si ce n’était pas toujours dans des proportions égales. Et ceux qui étaient responsables de cette collecte n’ont eu nul besoin de faire don d’eux-mêmes, ni même de se glisser dans une fente. Bien plus, ils ont pu améliorer leur propre situation, matériellement et spirituellement. Leur respectabilité, auprès de tous ceux qu’ils ont pu contacter, s’en est trouvée accrue. Ceux-ci ont pris conscience que, par leur participation, ils reçoivent plus qu’ils ne donnent, y compris matériellement et financièrement.

Or, dans votre pays, d’après ce que vous me dites dans votre lettre, on est prêt à faire don de soi-même, ce qui inclut également le fait de mettre de côté sa propre volonté et de ne pas être victime de sa propre rationalité.

Voici ce que je voudrais vous dire. Ce que j’écris ici ne s’adresse pas une personne bien précise, ce qu’à D.ieu ne plaise, car qui suis-je pour trancher que tel rôle incombe à tel homme? En fait, je m’adresse à vous tous, collectivement. Vous possédez, à n’en pas douter, les moyens de mettre en pratique la mission qui vous est confiée dans l’endroit où vous vous trouvez actuellement, c'est-à-dire la diffusion des sources de l’enseignement du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken, parmi ceux qui vivent en France.

Or, il n’est qu’une seule source de laquelle jaillit cet enseignement, c’est mon beau-père, le Rabbi Chlita. En s’attachant à lui physiquement, par "ce qui permettrait de satisfaire ses propres besoins"(6) et moralement, on transforme de l’eau ordinaire en eau de vie. C’est ce que tranche la Torah qui dirige et gouverne la nature, au sens le plus littéral et cela reste vrai, où que l’on puisse se trouver.

Vous m’écrivez une lettre qui, si l’on en considère la passivité, est bien le reflet des ‘Hassidim de votre ville et, de sang froid, vous décrétez que tout cela ne concerne pas les Juifs de votre ville, à l’exception de ceux qui se trouvent dans votre quartier.

Que l’on convoque donc tous les ‘Hassidim à une réunion et que l’on établisse un bilan moral! Combien d’efforts a-t-on fait pour convaincre d’autres personnes? On s’apercevra alors qu’un tel raisonnement est sans objet et les raisons de l’échec seront clairement établies.

Un jeune homme qui a été obligé de s’enfuir de sa ville, qui ne sait pas prier avec ferveur, ne possède pas de connaissances profondes de la ‘Hassidout et n’y médite donc pas pendant la prière, n’a jamais été un élève de la Yechiva Loubavitch ou de n’importe quelle autre Yechiva, s’est trouvé exilé, dans un endroit particulièrement éloigné, au sens géographique comme par rapport aux centres juifs. Or, peu après son arrivée dans ce pays, des hommes et des femmes ont commencé à écrire à mon beau-père, le Rabbi Chlita.

Je citerai un exemple. Une femme d’affaires reçoit une proposition, en l’occurrence celle de louer un magasin et un appartement qui se trouvent dans un quartier ou un autre de la ville. Et elle demande à mon beau-père, le Rabbi Chlita, ce qu’elle doit faire. Elle ne l’a jamais vu. Elle sait qu’il ne s’est jamais rendu dans sa ville, ni même dans son pays. Elle n’appartient pas aux ‘Hassidim et ne descend pas de ‘Hassidim.

Mais, cette femme a entendu ce jeune homme qui, parlant avec son coeur, a dit: "Le peuple juif a un Rabbi, qui n’est pas astreint aux limites de la nature. Et, celui qui veut être sûr de lui, pour tout ce qui concerne ses affaires ou la conduite de sa maison, ne doit prendre aucune initiative sans interroger, au préalable, le Rabbi". Elle a reconnu la sincérité de ce jeune homme, car des paroles vraies ne trompent pas. Elle a donc interrogé le Rabbi.

Il est bien clair qu’une telle femme peut participer au Maamad, se rapprocher de la pratique juive. Très bientôt, à n’en pas douter, elle mangera cacher, respectera les règles de la pureté familiale. Voici ce que peut accomplir un simple jeune homme, sans faire don de lui-même, sans faire abstraction de sa propre personne, car une telle démarche ne heurte pas sa logique, ne va pas à l’encontre de l’intellect humain.

Que l’on médite donc. Se basant sur ce qu’il a vu de ses propres yeux, il sait la valeur d’une parole ou d’une bénédiction du Rabbi. Son âme animale convient qu’il en est bien ainsi, non pas à la suite d’une réflexion approfondie, d’une consultation méticuleuse des livres, mais seulement sur la base de son expérience et de celle de ses amis.

L’expérience, en l’occurrence, lui a fait la preuve que, lorsque l’on s’en remettait à l’avis du Rabbi, tout allait bien et, lorsque l’on ne le faisait pas, on en voyait la conséquence. Aussi, tout comme il indique naturellement à un ami l’adresse d’un médecin compétent, quand celui-ci en a besoin, il dit à celui qui est dérouté ou confronté à une question fondamentale de son existence: "Le peuple juif n’est pas à l’abandon. Il y a quelqu’un que tu peux consulter".

Bien plus, il n’attend pas que son ami vienne lui demander si un Rabbi existe. De manière générale, celui-ci n’a pas connaissance d’une telle notion. Il prendra donc les devants et lui expliquera qu’il ne peut pas se fier à son propre jugement, ni à celui de l’homme qui propose un mariage, du médecin ou de l’intermédiaire, qui peuvent tous être sujets à caution. Or, il est un moyen sûr de se libérer du doute. Et nos Sages affirment que les propos émanant du coeur pénètrent dans le coeur.

J’en viens maintenant au propos de votre lettre.

Les meilleurs, parmi les ‘Hassidim, se trouvent dans votre ville, qui ont vu le Rabbi(7) et mon beau-père, le Rabbi Chlita. Ils ont affronté la pauvreté et les épreuves les plus diverses. Ils étudient profondément la ‘Hassidout et prient avec ferveur. Ils ont d’abord été dans des camps de réfugiés, parmi des milliers de Juifs souhaitant de toutes leurs forces entendre des paroles chaleureuses et vivifiantes, des termes d’encouragement et de sympathie. Et les plus jeunes d’entre eux désiraient être guidés: "Où se trouve le Moché qui nous fera quitter l’Egypte et les limites, nous conduira sur le chemin de la vie?".

Et une question se pose. Combien de personnes ont-elles été approchées, par leur intervention et leur effort, de l’enseignement du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken, pendant le temps qu’ils ont passé dans ces camps?

J’ai alors écrit au camp où se trouvait le plus grand nombre de ‘Hassidim et j’ai demandé que l’on mette sur pied un Maamad spirituel pour tous ceux qui se trouvaient là, en particulier les jeunes, considérant qu’au début du processus, le Maamad ne devait pas nécessairement être matériel.

On m’a répondu que tout cela était assurément très positif, mais qu’il fallait, dans un premier temps, obtenir un budget pour prendre en charge les dépenses et que, plus généralement, on pourrait mener de telles actions lorsque les ‘Hassidim auraient retrouvé le calme. Alors, certains d’entre eux retourneraient dans leur camp et assumeraient cette mission avec abnégation!

Puis, j’ai encouragé encore une fois à l’action, par l’intermédiaire de quelqu’un qui se rendait sur place. Alors, me semble-t-il, on a élu un comité et cela s’est terminé ainsi. Les résultats sont bien connus.

Par la suite, les ‘Hassidim ont pris conscience, et il semble qu’on les ait aidé à cela, qu’il fallait avoir pitié des Juifs, auxquels on demandait des efforts en vain. On a donc espéré que tout irait mieux lorsqu’ils serait définitivement installés. Or, le même principe reste en vigueur, ou plus exactement le même désordre. Vous êtes installé dans votre ville depuis plus d’un an maintenant. Combien d’actions sont menées à Paris et dans ses environs?

Il y a un an et demie, lorsque j’étais moi-même à Paris, je suis intervenu en ce sens, à différentes reprises. Finalement, on a décidé, sans doute pour me marquer de la déférence, que le comité pour le Maamad se consacrerait également aux autres Juifs de la ville. Bien évidemment, l’action devait être confiée à ceux qui étaient capables de s’adresser à des personnes qui, pour l’heure, sont encore éloignées de la pratique juive.

De temps à autre, j’ai essayé de savoir ce qui était fait et l’on m’a répondu qu’il ne se passait rien du tout, ni pour le Maamad spirituel, ni pour le Maamad matériel, deux activités qui, sauf dans des cas exceptionnels, doivent aller de paire et ne peuvent se maintenir que dans ce cas.

Moi-même, j’aurais été heureux que quelqu’un m’apprenne enfin que certains aspects de l’activité ne me sont pas connus, que des dizaines de personnes non seulement ont été influencées, apportent leur contribution aux institutions, mais, bien plus, ont accepté les enseignements de la ‘Hassidout, sont devenus des ‘Hassidim ou, tout au moins, se sont quelque peu attachées au Rabbi. Votre lettre m’a fait la preuve que cela est, pour vous, totalement exclu.

Certes, préserver l’intégrité de la communauté requiert un effort intense et perpétuel, mais la garde du Temple n’était elle-même qu’une des formes du service de D.ieu et tous les Cohanim n’y étaient pas affectés.

Il est bien clair que, si l’on dit à quelqu’un: "Juif, donne-moi de l’argent que j’enverrai à quelqu’un qui se trouve à plusieurs milliers de kilomètres d’ici, que tu ne connais pas et qui n’a rien à faire avec toi , mais qui possède, cependant, d’immenses qualités”, on passera pour un insensé.

Mais, il est tout aussi évident que, si l’on croit, avec une foi pure, qui se reflète dans chacune de ses forces, que l’avis et la bénédiction du Rabbi sont déterminants, on doit avoir le sentiment d’humanité, d’amour du prochain de le suggérer, lorsque l’on rencontre quelqu’un qui a une importante décision à prendre, concernant les enfants, la santé ou la prospérité, ou qui se trouve dans une situation de danger, ce qu’à D.ieu ne plaise.

Dès lors qu’il y a un espoir, le moindre doute qu’il puisse suivre ce conseil, il faut le poursuivre et lui dire: "Aie pitié de ta propre personne, des membres de ta famille et de tout ce qui te concerne. Ne t’en remets pas à ton propre jugement. Etudies la ‘Hassidout, attache-toi au Rabbi et conforme-toi à son avis. Ainsi, tu connaîtras la réussite".

Et l’on sait que tout ce que les ‘Hassidim entreprennent est couronné de succès, comme le souligne l’Admour Hazaken.

Il est dit que l’on ne peut tirer une preuve du fait que l’on n’a pas vu une certaine chose. Néanmoins, cette règle ne s’applique pas à ce qui est courant, comme le disent le Sifteï Cohanim et l’Admour Hazaken, au Choul’han Arou’h Yoré Déa, chapitre 261. J’ai vu plusieurs lettres, provenant de votre ville, qui ont été adressées à mon beau-père, le Rabbi Chlita. Je n’en ai pas trouvé une seule qui émanait d’une personne venant de s’approcher de mouvement Loubavitch, sous l’influence d’un des ‘Hassidim qui se trouvent sur place.

A Paris et dans ses environs, vous entrez en contact avec des centaines, peut-être même des milliers de Juifs. Vous savez ce que le Rambam dit de la parole et, de fait, vous parlez ensemble, plus ou moins longuement. Combien, parmi ces Juifs, ont-ils interrogé le Rabbi, à propos d’une opération chirurgicale, d’un mariage ou demandé une bénédiction pour Roch Hachana?

Or, si on leur racontait qui était le Rabbi de Loubavitch, un simple récit sans aucun commentaire, si, la seconde fois, on transmettait quelques points de son enseignement, combien de Juifs, avec leurs enfants et leurs petits-enfants, jusqu’à la fin des générations, se seraient-ils liés à lui, auraient illuminé leur foyer, seraient devenus des "hommes de Moché"?

Vous consulterez le discours ‘hassidique intitulé "et vint Amalek", qui se trouve dans le fascicule ci-joint. A mon humble avis, vous pouvez voir également les discours du Torah Or et du Torat ‘Haïm, selon lesquels les "hommes de Moché" sont ceux qui lui sont profondément soumis. Dans ce fascicule, cette expression fait allusion à ceux qui sont liés au Rabbi, équivalent de Moché dans sa génération et elle n’a dont pas été commentée.

C’est donc de cette façon que l’on apporte sa contribution au Maamad et que l’on renforce les institutions, avec plaisir et bienveillance et non uniquement par déférence.

Au lieu de tout cela, l’un se réserve pour son institution et l’autre s’occupe de son commerce. On se contente de donner du Maamad de manière large. On se justifie en affirmant que l’on est prêt au don de soi, selon votre expression. Mais, la mission à accomplir n’a, semble-t-il, même pas été entamée.

Et cela fait plus d’un an qu’il en est ainsi, dans une ville où résident plusieurs dizaines de ‘Hassidim, ceux que le Rabbi(7) a appelé "des lumières qui éclairent". Or, comme le rappelle mon beau-père, le Rabbi Chlita, lorsque l’on dresse une torche au milieu de l’obscurité, tous se rassemblent autour d’elle.

Pensez-vous vraiment que tout le problème vienne des Juifs de Paris et de sa région?

Je donnerai une explication plaisante. Ce terrible exil est une conséquence de la cassure des Tables de la Loi, sans laquelle la gravure nous aurait apporté la liberté(8). Mais, les Tables de la Loi furent brisées à cause du veau d’or, qui raviva l’impureté causée par la faute de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

D’après la ‘Hassidout, cette faute est consécutive à la diminution de la lune(9), découlant elle-même de l’éclatement des réceptacles dans le monde spirituel de Tohou, conséquence du Tsimtsoum(10). Or, que fut ce Tsimtsoum? L’impossibilité pour la Lumière d’éclairer à l’extérieur, le fait qu’elle conserve sa propre définition et ne peut s’en écarter, comme l’explique le Likouteï Torah.

Je répète encore une fois que ces propos ne sont pas adressés à une personne bien particulière, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais à toute la communauté, en général. Vous montrerez sans doute ma lettre à quiconque peut être concerné par elle. Bien évidemment, elle a seulement pour but d’échanger avec vous et d’exprimer mon propre point de vue, sans reproduire le comportement de Yossef(11), ce qu’à D.ieu ne plaise.

Nombreux seront sans doute ceux qui demanderont à quel titre je me permets de tenir de tels propos, me conseilleront de remédier d’abord à mes propres défauts. Et, ils auront sans doute raison en tout ce qu’ils me reprocheront. Mais, cela ne modifie nullement la situation et la conclusion qui s’impose.

J’espère que vous ne m’en voudrez pas, pas même intellectuellement, pour vous avoir écrit cette lettre, qui ne doit pas remettre en cause nos bonnes relations.

Je conclus en vous chargeant de saluer toute la communauté.

Je n’ai pas montré cette lettre au comité du Maamad, ici. En revanche, j’ai adressé une copie du paragraphe E) au Rav B. T. Chem Tov(12), mais je ne lui ai pas dit qui était le destinataire de cette lettre et vous ferez, en la matière, ce que vous jugerez bon.

Voici pourquoi j’ai envoyé cela au Rav B. T.(12):
1. Peut-être en tirera-t-il profit pour sa propre mission.
2. Lorsque j’étais à Paris, il était aussi un des grands avocats de l’inactivité, étant convaincu qu’un développement de l’action interviendrait plus tard.

Notes

(1) Le Rav Chlomo ‘Haïm Kasselman, qui était alors le délégué du Rabbi au Maamad, à Paris. Voir la lettre n°425.
(2) 1906, du Rabbi Rachab.
(3) Rachab. A la page 48 de l’édition actuelle.
(4) Voir, à ce propos, les lettres n°375, 425, 436, 437, 438.
(5) Ecrit par le précédent Rabbi pour aller à la rencontre de notre juste Machia’h. Voir, à ce propos, les lettres n°269, 286, 355, 471, 478, 479.
(6) Par l’argent dont on dispose.
(7) Rachab.
(8) Le mot ‘Harout, gravé, peut aussi se lire ‘Hérout, liberté.
(9) Qui, dans un premier temps, fut créée à l’égal du soleil, puis diminuée lorsqu’il fut établi que "deux rois ne peuvent faire usage de la même couronne".
(10) Processus du rétractation de la Lumière divine au sein du processus créatif, qui conduisit à l’éclatement des réceptacles de Tohou, parce que cette Lumière, lorsqu’elle s’y introduisit, était encore trop forte par rapport aux possibilités de ces réceptacles.
(11) Qui rapporta le mauvais comportement de ses frères à son père. En l’occurrence, il n’était pas question de transmettre tout cela au précédent Rabbi.
(12) Le Rav Ben Tsion Chem Tov. Il s’agit de la lettre suivante.