Lettre n° 450

Par la grâce de D.ieu,
18 Chevat 5709,

A l’homme honorable et généreux, qui craint D.ieu,
chérit la Torah et recherche la Tsédaka, distingué
responsable communautaire, monsieur Tsvi Eliézer,
fils du Rav Avraham Abir Halévi Cruishar(1),

Je vous salue et vous bénis,

Au nom du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h et en mon nom propre, je voudrais vous remercier chaleureusement pour l’intérêt amical que vous avez bien voulu manifester, avec votre épouse, à notre collaborateur, le Rav Chlomo Aharon Kazarnovski. Nous vous sommes tout autant reconnaissants pour votre aide qui nous permettra de poursuivre l’impression de l’importante encyclopédie Sdeï ‘Hémed, de Rabbi ‘Haïm ‘Hizkya Medini.

Il est inutile de vous décrire la grande importance de ce livre et l’immense mérite que mon beau-père, le Rabbi de Loubavitch Chlita, vous a conféré, puisque je l’ai déjà fait, d’une manière générale, dans mon précédent courrier.

Je voudrais simplement vous faire remarquer à quel point l’initiative, prise par mon beau-père, le Rabbi Chlita, de faire éditer ce livre, fait la preuve de la grande étendue de son oeuvre, qui allie la recherche la plus approfondie dans la domaine de la Torah et la ‘Hassidout à la satisfaction des besoins quotidiens de chaque Juif.

La Torah, en général et les dix Commandements, en particulier, font de cette attitude un principe fondamental, que l’on peut déduire de la Sidra de cette semaine.

Les dix Commandements commencent par le mot Ano’hi, Je(2), qui fait allusion à la manifestation la plus élevée de la Divinité(3), à Son Unité, à Sa Providence et à la foi, en général. Ils se concluent par des Préceptes aussi évidents que le respect des parents, l’interdiction du crime ou du vol.

Il en résulte que notre foi n’est pas une notion abstraite, réservée aux intellectuels et aux philosophes. Celle-ci reçoit également une application concrète dans l’existence quotidienne.

De même, mon beau-père, le Rabbi Chlita, ne se consacre pas uniquement à l’édition d’ouvrage traitant de la philosophie ‘hassidique, mais aussi des livres comme le Sdeï ‘Hémed, qui énonce la Hala’ha régissant le quotidien de chaque Juif.

Nous vous souhaitons, de même qu’à votre épouse et à votre fils, que le mérite d’avoir édité ce livre vous permette d’obtenir toutes les bénédictions, dans votre vie quotidienne et la satisfaction de tous vos besoins, matériels et spirituels.

En vous souhaitant tout le bien,

Rav Mena’hem Schneerson,
Directeur du comité exécutif(4),

Notes

(1) Destinataire de la lettre n°332, qui porte sur le même thème.
(2) "Je suis l’Eternel ton D.ieu".
(3) Qu’aucun Nom ne peut qualifier.
(4) Du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h.