Lettre n° 4602

Par la grâce de D.ieu,
5 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Mena’hem Av. Vous évoquez vos affaires et vous me dites que l’on vous a acheté des marchandises et que l’on a du mal à vous payer. Vous ne savez pas ce qui adviendra.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous gagniez votre vie, d’une manière digne et calme. Puisse D.ieu faire que, dans toute la mesure du possible, vous mettiez en pratique l’enseignement bien connu de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon lequel “ le Saint béni soit-Il donne aux Juifs des biens matériels, afin qu’ils en fassent de la spiritualité ”.

Cela veut dire que l’on doit se servir de ce que l’on gagne pour la Torah et ses Mitsvot, que l’on doit se nourrir soi-même et nourrir les membres de sa famille conformément aux enseignements du Choul’han Arou’h, afin d’être partie intégrante de la Sainteté, ainsi qu’il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”. Le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231, explique tout cela longuement.

Il serait bon également que vous préleviez la dîme de vos gains pour la Tsédaka et il a déjà été dit, à ce propos : “ De grâce, mettez-Moi à l’épreuve, en la matière ”.

Vous avez sans doute connaissance des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, tous les jours après la prière du matin, le ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi, de la Sidra de la semaine, le dimanche du début de la Paracha au Chéni, le lundi du Chéni au Chelichi et ainsi de suite, l’étude quotidienne du Tanya, selon sa répartition annuelle. Vous les adopterez au moins, à l’avenir.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,