Par la grâce de D.ieu,
17 Iyar 5709,
Au ‘Hassid qui craint D.ieu et s’acquitte fidèlement
de sa tâche, le Rav Y. Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 6 Iyar, avec le texte des causeries pendant le Séder(2). Nous vous avons adressé les publications que vous avez indiquées, sur la liste que vous nous avez transmise. Vous les avez sûrement reçues depuis longtemps et vous voudrez bien nous le confirmer.
Je vous joins la causerie de Lag Baomer, que vous mettrez sans doute à la disposition de tous. Le mérite public en dépend.
J’ai reçu une lettre de notre ami, monsieur Rabinson(3), qui nous fait part de ses difficultés financières et nous demande d’attendre, avant de lui rendre visite, qu’il reprenne contact avec nous. Vous savez sûrement eu connaissance de cette lettre.
J’éprouve actuellement de grosses difficultés. L’imprimeur réclame son dû, chacun attend les livres et mon beau-père, le Rabbi Chlita, dit que l’on n’édite pas assez, que l’on doit renforcer et intensifier l’activité dans ce domaine, comme dans tous les autres. Or, après tout cela, je reçois une telle lettre!
Je n’ai pas pu décider si je devais montrer la lettre de Rabinson au Rabbi Chlita, car il ne manquerait plus qu’il soit contrarié également dans ce domaine!
J’espère que vous allez prendre cette affaire en mains, convaincre au plus vite notre ami, monsieur Rabinson. Pendant ce temps, je poursuivrais mon travail, comme à l’accoutumée, ne désirant pas que mon beau-père, le Rabbi Chlita, m’en veuille ou lui en veuille.
Malheureusement, le Rav Kazarnowski ne se rendra donc pas chez vous, cette semaine. Néanmoins, j’ai bon espoir que vous me transmettrez de bonnes nouvelles, dans ce domaine, de sorte qu’il puisse au moins y aller la semaine prochaine.
J’attends votre lettre, m’annonçant, au plus vite, une bonne nouvelle et je vous souhaite tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Directeur du comité exécutif(4),
Notes
(1) Le Rav Yaakov Kats de Chicago. Voir la lettre n°421.
(2) De Pessa’h, du précédent Rabbi.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°493.
(4) Du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h.