Lettre n° 5508

Par la grâce de D.ieu,
11 Sivan 5717,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux
multiples accomplissements, issu d’une illustre famille,
le Rav Avraham Chlomo Kats,

Je vous salue et vous bénis,

En signe de respect, je vous accuse réception, par écrit, de la lettre du tribunal rabbinique que vous dirigez, après l’avoir fait, au préalable, par téléphone. Celui Qui possède la paix et nous a donné Sa Torah pour l’instaurer dans le monde, selon les termes du Rambam, à la fin des lois de ‘Hanoukka, multipliera la paix au sein d’Israël. De la sorte, la bénédiction, la bonté et le bien seront abondants, comme le disent nos Sages, à la fin du Midrash Esther Rabba.

Telle est en effet la caractéristique d’un tribunal rabbinique assumant pleinement sa mission, comme le dit le Tana Dveï Elyahou Rabba, au chapitre 11, à propos du comportement qui convient et du rôle du Sanhédrin, en Israël. Ce point a été discuté lors de la réunion ‘hassidique du jour du don de la Torah, cette année(1), à l’occasion du commentaire de l’Injonction suivante de la Michna : “ Sois l’un des disciples d’Aharon. Aime la paix ”.

Chaque Juif est tenu d’adopter un tel comportement, surtout s’il est un descendant d’Aharon(2), auquel il fut enjoint : “ Tu élèveras les lumières ” c’est-à-dire toutes les catégories que compte le peuple juif, comme l’explique l’Admour Hazaken, à la fin de son Likouteï Torah, début de la Parchat Beaalote’ha, que nous venons de lire, “ jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même ”.

Avec mes respects, ma bénédiction et en saluant tous les membres du tribunal rabbinique, auxquels D.ieu accordera longue vie,

N. B. : Comme le disent, nos Sages, on peut présumer qu’un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée. En conséquence, votre gendre, le Rav, auquel D.ieu accordera longue vie, vous a sûrement transmis les termes de la discussion que nous avons eue, à propos de la publication de la suite de votre livre, Or’hot Michpatim. Rien ne résiste à la volonté et la Torah intègre ne doit pas être inférieure à tous les propos inutiles que l’on publie de plus en plus largement. Or, l’attribut du bien doit être plus fort…(3).

Notes

(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 2, page 316.
(2) Le destinataire de cette lettre est un Cohen.
(3) Que celui du malheur.