Lettre n° 5524

Par la grâce de D.ieu,
18 Sivan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du jour au cours duquel deux fois fut dit le mot “ bon ”(1). Vous me faites part de ce qui s’est malheureusement passé, pendant le Chabbat(2) et de ce que vous avez fait, dans la panique(3). Vous me précisez que vous en souffrez moralement.

Tout d’abord, vous devez consulter un Rav. En effet, peut-être était-il une Mitsva d’agir comme vous l’avez fait. Tout dépend du détail de ce qui s’est passé. En tout état de cause, le Rambam dit, à la fin de ses lois du Loulav, et différents passages du Tanya le confirment, qu’il est particulièrement nécessaire de servir D.ieu dans la joie et l’enthousiasme. Or, le service de D.ieu correspond au verset : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”(4), comme le tranche la Hala’ha, dans le Tour Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Vous devez donc mettre en pratique cette Injonction.

Puisse D.ieu faire que s’accomplisse en vous le dicton des Justes, selon lequel, après un incendie, on s’enrichit. En effet, l’Attribut de miséricorde se met alors en éveil. Or, il est supérieur à celui de la bonté, qui était révélé auparavant. Il est celui de Yaakov, “un héritage sans limite, s’étendant d’une extrême à l’autre”. Et, vous consulterez le Dére’h Mitsvoté’ha, du Tséma’h Tsédek, à la page 114b.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Lors de la création, le mardi.
(2) Un incendie avait alors éclaté.
(3) Un geste pour éteindre le feu.
(4) Chaque acte de l’homme en fait donc partie.