Lettre n° 5530

Par la grâce de D.ieu,
19 Sivan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat, avec le feuillet, concernant cette personne, qui y était joint. En un moment propice, je mentionnerai leur nom, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins. Concernant la douleur que vous éprouvez, vous avez sûrement demandé au médecin si cela n’est pas lié à la circulation du sang dans la jambe. Je veux dire que, parfois, dans les nerfs les plus fins et les plus éloignés du cœur, le sang ne circule pas aussi vite qu’il le devrait.

Et, ce qui vient d’être dit du fonctionnement du corps de l’homme nous permettra de comprendre l’expression suivante de nos Sages : “ Les fautes que l’homme foule du talon(1) ”, d’après la première explication de Rachi, au traité Avoda Zara 18a. En effet, une attention particulière est nécessaire, pour de telles Mitsvot, afin de ressentir les battements du cœur d’Israël, qui est en éveil, même en exil, pour la Torah et les Mitsvot. C’est une évidence.

Vous préparerez sans doute un programme détaillé pour les jours de la libération des 12 et 13 Tamouz, qui approchent. Cette année, s’appliquent les termes du verset : “ et ce fut, à l’issue de trente ans ”. Vous consulterez, à ce sujet, l’introduction du fascicule n°76.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, en bonne santé,

N. B. : Vous avez sûrement participé à l’ouverture du Mikwé et à la fête donnée, à cette occasion. Je parle bien de participation, y compris d’après l’avis des derniers Sages selon lesquels celle-ci confère une propriété pleine et entière, en sorte qu’il n’est pas un seul aspect dont on ne soit pas le détenteur, au même titre que pour toutes les autres personnes qui s’associent également. De la sorte, l’état d’association apparaît à l’évidence, dans tous les aspects à la fois. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela également.

Notes

(1) L’influence du cœur leur parvient d’une façon réduite. Malgré cela, si la circulation du sang se fait mal, les jambes sont douloureuses.
(2) Voir la lettre précédente.