Par la grâce de D.ieu,
25 Sivan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 11 Sivan, laquelle, toutefois, n’explique pas la raison de ce silence.
Vous parlez de cette femme qui n’est pas proche de sa famille et n’a pas de contact avec elle. Il est clair que cela fait de la peine. L’inverse devrait être vrai et tous y auraient gagné, comme la pratique en fait la preuve. Une réflexion sommaire permet d’établir que D.ieu créa les hommes de telle façon qu’ils aient des personnalités différentes. Pour autant, nous avons reçu l’Injonction : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. Il est donc certain que les deux éléments ne sont pas contradictoires et l’on peut constater, dans la pratique, qu’il en est bien ainsi.
De façon générale, la cause d’une telle situation est qu’il semble à une des deux parties être déconsidérée par l’autre. On pense alors ne plus être respecté, en particulier quand on ne voit pas de motif à cette détérioration des relations. Mais, dans la plupart des cas, il n’y a là qu’une impression et, si l’on prend l’initiative du rapprochement, on s’aperçoit qu’il y avait là une confusion. Puisse D.ieu faire qu’une amélioration significative intervienne, au plus vite, dans ce domaine.
Vous pouvez déduire de tout cela qu’il en est de même pour l’activité que l’on doit exercer précisément dans le domaine de ‘Habad. Comme je l’ai écrit plusieurs fois à de nombreux ‘Hassidim, je vois en cela le canal de la bénédiction, y compris matériellement et non uniquement spirituellement.
Sans doute poursuivez-vous vos efforts dans le domaine à propos duquel vous m’écrivez. J’attends de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,