Par la grâce de D.ieu,
25 Sivan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, avec votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous me parlez de votre fils et vous me dites que vous ne savez quelle attitude adopter envers lui.
Vous connaissez l’enseignement de nos Sages selon lequel trois personnes doivent être rapprochées de la main droite(1). Un enfant est l’une d’elles. En l’occurrence, vous prendrez conseil(2) auprès d’un médecin psychologue. En effet, de nombreuses fois et peut-être même dans la plupart des cas, une comportement comme celui que vous décrivez dans votre lettre est d’origine nerveuse. Très souvent, le médecin peut intervenir, en pareille situation. En tout état de cause, votre description semble indiquer qu’un renvoi de la maison pourrait empirer la situation, ce qu’à D.ieu ne plaise, plutôt que de lui apporter une solution. C’est une évidence.
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez bientôt de bonnes nouvelles de tout cela. Il est bien évident que, plus vous-même, qui m’écrivez et les membres de votre famille, renforcerez votre engagement dans la Torah et les Mitsvot, plus vous élargirez la bénédiction de D.ieu, en général et la satisfaction de votre demande, en particulier.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Avec douceur.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5722.