Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
aux multiples accomplissements, empli
d’empressement, le Rav Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres du 25 Iyar, du 5 Sivan et de la veille du temps du don de notre Torah. J’attends de bonnes nouvelles sur la manière dont vous profitez de ce temps propice et fructueux pour renforcer et développer vos réalisations communautaires et vos accomplissements personnels, les uns dépendant des autres. Une réflexion sommaire suffit à l’établir et vous vous en êtes sûrement déjà aperçu. Vous avez observé que la réussite dépasse largement ce que vous escomptiez. Si vous connaissez l’élévation dans le domaine de la sainteté, conformément à l’Injonction de notre Torah, j’ai bon espoir que cette réussite elle-même s’élargira. En effet, commentant le verset “ Il dit Ses Paroles à Yaakov ”, nos Sages soulignent que “ Il fait Lui-même ce qu’Il ordonne à Israël d’accomplir ”. C’est une évidence.
Bien que vous n’en disiez rien, j’espère, me basant sur l’expérience des années passées, que vous préparez un programme détaillé pour la période des vacances et l’accueil des élèves(2) issus de tous les milieux. Il est dommage que l’on n’ait pas de nouvelle des activités des femmes ‘Habad, dans votre entourage. Je vous joins une copie de ma lettre, adressée à toutes, à l’occasion de la réunion annuelle des femmes et jeunes filles ‘Habad, ici. Puisse D.ieu faire que les femmes ‘Habad du Maroc en soient inspirées et multiplient leurs actions. Je veux croire qu’au moins en la matière, ces femmes ‘Habad intégreront toutes celles avec lesquelles elles ont un contact, quel qu’il soit, même pour un temps très bref.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, avec une largesse d’esprit véritable,
M. Schneerson,
J’ai bien reçu votre lettre du 25 Sivan, avec ce qui y était joint. Je place ma confiance en mon beau-père, le Rabbi et je suis certain que, très bientôt, vous m’annoncerez de bonnes nouvelles de ce que vous écrivez. Qu’en est-il de la centaine de livres, ou plus, que vous deviez acheter(3) ? Et, du reste ?
Notes
(1) Le Rav C. Matusof, de Casablanca, Maroc. Voir, à son propos, la lettre n°5403.
(2) Le Rabbi emploie ce terme à la fois au masculin et au féminin.
(3) Le Rav Matusof écrivait : “ J’ai choisi pour le Rabbi Chlita plus d’une centaine de livres. La négociation se poursuit sur leur prix. Avec l’aide de D.ieu, nous parviendrons sûrement à un montant final, en ces prochains jours ”.