Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle, votre retour, dans de bonnes conditions, en Terre Sainte, à votre maison de la ville sainte de Jérusalem. Je souhaite qu’à la réception de la présente, votre état de santé soit encore meilleur. J’espère que vous recouvrerez vos forces, au sens le plus littéral et comme on peut le comprendre selon le discours ‘hassidique intitulé Maskil Le Etan, de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, figurant dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout. Dans la joie et l’enthousiasme, vous intensifierez vos actions sacrées pour la pureté des femmes juives, qui suscite la sainteté et la ‘Hassidout, comme nos Sages nous l’ont fait savoir, à la fin du traité Sotta.
Comme nous l’avons dit, quand nous nous sommes rencontrés ici, il est absolument indispensable que le service de D.ieu soit joyeux, en notre génération orpheline, peut-être même au delà de l’obligation qu’on en avait dans les époques précédentes. Vous consulterez également le Rambam, à la fin des lois du Loulav, de même que plusieurs passages du Tanya, comme l’indiquent son index, montrant la qualité de la lumière qui fait suite à l’obscurité et la joie de celui qui est libéré de prison. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’expliquer tout cela longuement. Il s’agissait uniquement de souligner cette idée et de le faire joyeusement.
Avec ma bénédiction pour que chacun d’entre nous annonce de bonnes nouvelles à l’autre,