Par la grâce de D.ieu,
5 Tamouz 5717,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
se consacre aux besoins communautaires,
a des comportements généreux, est issu
d’une illustre famille, le Rav C. Z.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu connaissance de votre intervention pour les noms de Kfar ‘Habad(2) et j’ai appris que celle-ci avait été couronnée de succès. Il est sûrement inutile de vous remercier, pour cela et il s’agit ici uniquement de montrer l’importance de ce qui a été fait. Avant tout, je voudrais rappeler ce que j’ai entendu de nombreuses fois de mon beau-père : parce que l’Admour Hazaken fit don de lui-même(3), il lui fut accordé que tous ceux qui agissent pour la ‘Hassidout connaissent le succès.
Tout ceci renforce mon espoir que vous prendrez conscience du potentiel et des possibilités particulièrement élevés dont vous disposez, que vous en ferez usage pour tous les enfants d’Israël, en général, pour la communauté des ‘Hassidim et ce qui la concerne, en Terre Sainte, en particulier. Concernant les enseignements manuscrits de l’Admour Hazaken, qui sont encore inédits(4), nos travaux avancent, conformément à ce dont nous nous sommes entretenus, lorsque vous étiez ici.
A l’occasion de la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz(5), qui approche, je formule le vœu que ces jours vous apportent tout le bien. En effet, toute bonne chose est éternelle et prend sa source en le Saint béni soit-il, Qui a été, est et sera à la fois. L’abnégation de mon beau-père, le Rabbi, pour les valeurs sacrées d’Israël se trouve donc encore, à l’heure actuelle, dans l’air du monde, y compris dans ce monde matériel et même dans sa dimension grossière. Elle en diminue le voile et l’obscurité, invite quiconque veut bien l’écouter à l’inspiration, à la soumission, au don de soi, y compris physique, pour la Lumière infinie et le Luminaire. En effet, “ aucun endroit n’est vide de Lui ”, même si “ aucune pensée ne peut Le saisir ”. Il se révèle donc en tout ce qui constitue ce monde, en particulier les pensées, les paroles et les actions de l’homme. Selon les termes de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 4 du Tanya, “ aucune pensée ne peut Le saisir autrement qu’en saisissant la Torah et ses Mitsvot ”.
Avec mes respects et ma bénédiction à l’occasion de la fête de la libération,
Notes
(1) M. Chnéor Zalman Chazar. Voir, à son sujet, la lettre n°5375.
(2) Pour faire disparaître l’ancien nom, Sfarya et officialiser le nouveau, Kfar ‘Habad. Voir, à ce sujet, la lettre n°5344.
(3) Lors de son emprisonnement du 19 Kislev.
(4) Il s’agit du Séfer Ha Maamarim Admour Hazaken Ethale’h Lyozna et du Séfer Ha Maamarim Admour Hazaken Hana’hot Ha Rap, publiés en 5718 (1958). Voir, à ce sujet, la lettre n°5629.
(5) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques.