Par la grâce de D.ieu,
8 Tamouz 5717,
Brooklyn,
A monsieur Avraham(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Sivan, dans laquelle vous me dites que plusieurs jeunes filles de votre quartier réclament un endroit pour prier. En effet, il n’y a pas de section féminine dans votre synagogue.
Il est clair que leur demande est légitime. De nos jours, en particulier, une section féminine dans la synagogue ou bien à proximité de celle-ci les encouragera à suivre les voies du Judaïsme, à pratiquer les Mitsvot de D.ieu, à fonder des foyers juifs basés sur la Torah et les Mitsvot. Tout cela est donc indispensable. Vous trouverez sûrement l’endroit qui convient, à peu de frais. En effet, dans une section féminine, il n’y a pas d’arche sainte, pas d’estrade. Elles doivent seulement pouvoir se réunir et prier ensemble. Il serait bon également de leur enseigner les lois usuelles. Si l’on ne peut faire autrement, au moins dans un premier temps, elle peuvent se réunir après la prière des hommes, dans la synagogue actuelle(2).
Vous connaissez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Au moins les adopterez-vous, à l’avenir.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) M. A. Banaï, de Tel Aviv.
(2) Prier seules, après la fin de l’office des hommes.