Par la grâce de D.ieu,
8 Tamouz 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat(1). Bien entendu, j’accéderai à votre requête et je mentionnerai vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et, puisse D.ieu faire que son mérite ne nous protège pas uniquement de manière superficielle, mais aussi profondément, pour ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en général et, point central, pour la diffusion des sources(2) à l’extérieur, qui est le besoin et la nécessité du moment.
Il est certain que chacun peut agir en la matière, en particulier ceux qui ont eu le mérite qu’il les voit(3). De même, nos Sages nous décrivent l’effet qu’a eu la vision du bâton de Rabbi Meïr(4). Bien plus, nous célébrons, cette année, le trentième anniversaire de la libération et l’on a précisé, pendant la réunion ‘hassidique du Chabbat qui bénit le mois de Tamouz, l’importance du chiffre trente(5). Je vous joins un bref compte rendu de cette explication.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelle de tout cela, avec largesse d’esprit et en bonne santé, pour vous-même et pour votre épouse, à laquelle D.ieu accordera longue vie,
M. Schneerson,
Notes
(1) Une même lettre fut adressée à plusieurs personnes.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Le précédent Rabbi.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Yerouchalmi, traité Beïtsa, chapitre 5, paragraphe 2, traité Moéd Katan, chapitre 3, paragraphe 1 ”.
(5) Voir le Likouteï Si’hot, tome 2, page 591.