Lettre n° 5595

Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu votre lettre avec plaisir, puisque vous m’annoncez une nouvelle pacifique. En effet, vous avez multiplié la paix dans le monde et, a fortiori, parmi les érudits de la Torah. Et, une Mitsva en attire une autre, puisque l’annonce d’une bonne nouvelle est effectivement une Mitsva. Vous mettez ainsi en pratique le grand principe de la Torah, “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. En l’occurrence, l’autre bonne nouvelle que vous m’annonciez portait sur la réussite du traitement médical suivi par votre gendre, le Rav Chlita.

Puisse D.ieu faire que vous ne connaissiez désormais que le bien, un bien visible et tangible. Concernant votre santé, la guérison vous viendra directement de D.ieu, ainsi qu’il est dit : “ Car Je suis l’Eternel Qui te guéris ”(1), ce qui veut dire que “ Je ne placerai pas sur toi ” la maladie(2), d’emblée(3). Et, l’on sait(4) que les initiales de ce verset(5) forment le mot Ari’h, long. C’est à ce propos qu’il est dit : “ Fais pousser promptement Ta longueur, par les amandes qui sont les meilleures de toutes, celles d’Aharon le grand Prêtre ”.

Je conclus par ce qui est d’actualité, les 12 et 13 Tamouz qui approchent, c’est-à-dire la fête de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puissions-nous être libérés, au sein de tout Israël, de tout ce qui dérange et trouble, afin que l’on puisse diffuser et renforcer le Judaïsme, en général, la ‘Hassidout, en particulier, dans des proportions sans cesse croissantes.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°5197.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le sens simple de ce verset, de même que le commentaire de Rachi et du Baal Ha Tourim sur la Torah. On ne peut donc pas soulever une objection à partir du Midrash, énoncé par le traité Sanhédrin 101a ”.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4917.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Kehilat Yaakov de l’auteur du Melo Ha Roïm, à l’article ‘guérison’ ”.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°3270.