En signe d’amitié(1), je formule une remarque rapide sur le document(2) joint à votre lettre, à la page 9, première explication.
Au début, à la fin du paragraphe commençant par “ Erets Israël ” : Vous soulevez une objection sur le Rambam, que vous n’expliquez pas. Or, à mon sens, il n’y a ici aucune question. En effet, l’impossibilité de recevoir qui est énoncée par la Tossefta s’entend également a posteriori, puisque le texte conclut : “ S’il a consacré l’objet, cette consécration est valable ”, plutôt qu’une formulation qui aurait paru plus adaptée, “ S’il a consacré l’objet, on le reçoit ”. Le traité Ara’hin 6a cite une Boraïta différente. On doit donc nécessairement adopter cette conclusion, puisqu’elle n’est pas rédigée de la même façon. Vous consulterez la Chita Mekoubétset, à cette référence. Bien entendu, l’explication, difficile à admettre, du Korban Ha Eda est inutile, car il n’y a ici aucune discussion. Par ailleurs, on peut s’interroger sur l’interprétation du Takalin ‘Hadatin, “ si tu veux, tu peux dire que… ”. Il semble que l’auteur ait suivi le développement du traité Ara’hin, précédemment cité.
A la seconde page, au paragraphe commençant par “ Mais ” : Il me semble que ceci s’accorde également avec la position de Rabbi Yo’hanan Ben Zakaï. Et, j’ai l’impression que ce que dit le Rav C. Sirilio peut être accepté uniquement selon l’avis de Rabbi Yo’hanan Ben Zakaï. En effet, selon l’avis qui dispense les Cohanim de donner le demi Shekel, il est inutile de préciser qu’ils le sont également du Kalbon(3), au même titre que les femmes, surtout selon la formulation du Rav C. Sirilio, rapportée par le Melé’het Chlomo.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Ephraïm Zeev Garboz.
(2) Il s’agit du Yerouchalmi, traité Shekalim, d’après le commentaire du Rav C. Sirilio et le Har Ephraïm, du Rav E. Z. Garboz, paru à Jérusalem en 5718.
(3) Commission de change versée dans le Temple pour obtenir le demi Shekel.