Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’exposez l’état de votre fils, auquel D.ieu accordera longue vie. En un moment propice, je mentionnerai son nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que sa situation s’améliore et qu’il s’installe bientôt, de manière positive.
Son état moral résulte de ce qui est arrivé à son jeune frère, puisse-t-il reposer en paix. Il faut donc lui expliquer qu’en adoptant une activité utile aux enfants juifs, il procurera du plaisir à l’âme de son frère. C’est uniquement de cette façon qu’il y parviendra et non en s’isolant. Tous les Juifs et, plus généralement, tous les hommes religieux croient en la pérennité de l’âme, sont convaincus que celle-ci est éternelle, qu’elle existe toujours, qu’elle attend de ceux qui souhaitent son bonheur d’agir pour son bien et pour son élévation, en accomplissant de bonnes actions, au profit des Juifs. Il est clair qu’en s’isolant, on ne peut rien faire pour eux. Bien au contraire, il faut agir, en fonction de ses capacités et de ses moyens.
Vous pouvez, naturellement, montrer la présente lettre à votre fils et puisse D.ieu faire qu’il accepte mes instructions. Il recherchera et trouvera une fonction, un travail qui sera utile à l’âme de son frère et, de cette façon, lui procurera du plaisir.
Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison, de même que les Tefillin de votre fils.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,