Par la grâce de D.ieu,
Trente jours après le décès de
mon beau-père, le Rabbi(1),
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre,
avec abnégation, aux besoins communautaires,
le Rav Y. Maizel,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous remercie, au nom de toute la famille et en mon nom propre, pour votre lettre du 19 Chevat et pour vos propos de condoléances et de sympathie.
Vous connaissez sans doute l’affirmation de mon beau-père, le Rabbi, selon laquelle "la matérialité d’un Juif est spirituelle". L’Admour Hazaken écrit, dans son développement, au chapitre 27 d’Igueret Hakodech, que seul un grand amour de D.ieu(2) permet de révéler cette spiritualité.
Emettons donc le souhait qu’en nous tenant tous proches, en étant animés d’un sincère et grand amour, nous puissions obtenir la force de réaliser les actions désirées par mon beau-père, le Rabbi et de les mener à bien.
Je conclus en souhaitant que la sagesse se multiplie avec l’âge et que, tous ensemble, nous connaissions la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours.
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Soit le 10 Adar.
(2) Dépassant les limites du monde.