Par la grâce de D.ieu,
17 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche, dans laquelle vous me décrivez votre état de santé, en particulier pour ce qui concerne vos yeux.
D’après votre description, il semble qu’il s’agisse de glaucome et l’on a l’habitude, en pareil cas, d’opérer, y compris une seconde fois, bien entendu d’après l’avis d’un médecin spécialisé dans ce domaine. Il y en a plusieurs, en Terre Sainte. Vous les consulterez donc, car “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”. Conformément à l’enseignement de nos Sages, une pratique favorable pour rétablir le luminaire des yeux est la récitation du Kiddouch et de la Havdala précisément avec du vin.
Vous m’interrogez sur le mariage d’une jeune sœur avant celui de son aînée. A notre époque d’obscurité profonde et intense, celle du talon du Machia’h, alors que le fils de David viendra quand toutes les âmes se vêtiront de corps, la sœur aînée lui pardonnera sincèrement. Il n’y a pas lieu d’en douter. Il serait bon qu’elle le fasse par écrit ou bien en présence de deux bons témoins. De la sorte, ce comportement pourra être autorisé. Bien entendu, le fiancé devra avoir la crainte de D.ieu. Outre ce pardon, il serait bon que la jeune sœur et ses parents consacrent une certaine somme au mariage de la sœur aînée, quand elle se fiancera, en un moment bon et fructueux.
Vous avez sûrement connaissance des trois études qui concernent chacun. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Tout au moins les adopterez-vous à l’avenir.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,