Par la grâce de D.ieu,
18 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’interrogez sur le lieu du mariage. La coutume veut qu’il soit célébré, en général, dans l’endroit de la mariée, c’est-à-dire en un lieu accepté par tous. Puisse D.ieu faire qu’il se passe en un moment bon et fructueux, que l’on bâtisse un foyer ‘hassidique, de tous les points de vue.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Je viens de recevoir votre lettre du 17 Mena’hem Av, avec le “ bilan moral ”(1) qu’elle contient. L’explication de ce que vous dites est déjà donnée par le Hayom Yom, à la date du 23 Sivan(2). Et, combien plus une relation peut-elle être faite avec l’affirmation de nos Sages, au traité Kiddouchin 49b, que vous consulterez, selon laquelle : “ On ne dit pas comme Chimeon… ” et, plus encore, affirmation essentielle : “ s’il l’épouse sans autre précision… ”(3).
Vous m’interrogez sur la signification de ce que le Torat Chmouel, à partir de la page 174(4), appelle “ réparation par la plénitude ”. Ce texte est difficile à interpréter et il semble qu’il soit incomplet. Il est vraisemblablement fait référence ici à l’étude la plus parfaite de la dimension profonde de la Torah, permettant de révéler pleinement la force de son intellect, de l’investir en cette étude. Vous consulterez le Choul’han Arou’h, Even Ha Ezer, à la fin du chapitre 23 : “ Les paroles de vérité saisissent le cœur de ceux qui sont saints ”.
Notes
(1) Dans lequel le destinataire de cette lettre disait qu’il est considéré comme plus que ce qu’il est réellement, au sein du couple qu’il s’apprêtait à former.
(2) Selon lequel une telle conception n’est qu’une ruse du mauvais penchant.
(3) Le mariage n’est donc pas lié à une quelconque élévation spirituelle.
(4) Dans l’édition courante, page 172 : “ La profanation de l’alliance de la circoncision remet en cause la plénitude. La réparation est l’acte lui-même, accompli avec plénitude ”.