Par la grâce de D.ieu,
21 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me posez la question suivante. Comment doit-on considérer la conception selon laquelle, dans certains endroits ou à certaines époques, on peut se passer de la religion ou bien la réformer ? En effet, il y a là un moyen de rapprocher les cœurs.
Je suis surpris par une telle interrogation, alors qu’il n’y a aucun doute, en la matière. Différents passages de notre sainte Torah, en particulier le Rambam, lois de la Techouva, chapitre 3, paragraphes 8 à 10, établissent clairement que celui qui conteste l’origine divine de la Torah, y compris d’un seul verset, d’un seul mot, remet en cause l’ensemble de la Torah, avec son commentaire, exprimé dans la Loi Orale. Et, le Rambam affirme que ceux qui sont cités, à ce sujet, n’ont pas part au monde futur, bien qu’ils soient Juifs. Puis, dans son commentaire de la Michna, au traité Sanhédrin, début du chapitre 10, le huitième principe fait une analyse encore plus détaillée, en la matière.
Il en résulte que la conception qui est appelée “ réforme ” ou bien celle qui prétend se passer de religion ne sont pas religieuses. Bien au contraire, elles sont une hérésie, par rapport à la foi d’Israël, qui les combat. Bien que vous ne le précisiez pas dans votre lettre, j’ai bon espoir que cette question est pour vous uniquement un thème de discussion, que vous vous renforcez dans l’étude de la Torah et que vous mettez en pratique les Mitsvot de la manière qui convient. Que D.ieu vous accorde la réussite de donner de bonnes nouvelles.