Lettre n° 5672

Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 2 Mena’hem Av, dans laquelle vous me décrivez ce qui est malheureusement arrivé à vos filles, ces dernières années.

Il faudrait vérifier au plus vite si votre union avec votre épouse n’a pas eu pour effet d’infliger un affront à un jeune homme ou à une jeune fille(1). Il faut établir ce qu’il en est, dans toute la mesure du possible et voir s’il y a quelqu’un à qui il faut demander pardon ou, tout au moins, le faire en présence de dix personnes(2). Vous établirez également si un dédommagement financier est nécessaire.

Puisse D.ieu faire que vous parveniez à effectuer cette vérification de la manière qui convient. Alors, tout cela disparaîtra, ainsi qu’il est dit : “ Ta faute est enlevée et ton péché est racheté ”, termes que l’on peut rapprocher de l’explication suivante de l’Admour Hazaken(3) : “ Pour se racheter devant D.ieu et procurer de la satisfaction à son Créateur ”. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin. Quant à votre épouse, elle donnera quelques pièces à la Tsédaka, chaque matin de semaine et avant l’allumage des bougies.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Avec lequel ou laquelle il y aurait eu des fiançailles préalables et qui aurait été humilié par leur annulation.
(2) Si la personne concernée ne peut être présente.
(3) Au chapitre 2 d’Iguéret Ha Techouva.