Par la grâce de D.ieu,
24 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
S. B. qui est appelé docteur Ulman(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, avec les deux études qui y étaient jointes. Conformément à votre demande, j’en ai consulté les épreuves et je dois dire que votre explication sur la manière d’empêcher l’immunité aux médicaments me semble particulièrement juste. De fait, on peut s’étonner que l’on n’ait pas procédé de la sorte jusqu’à maintenant, alors que de tels événements sont survenus, à plusieurs reprises, dans l’histoire des sciences. En effet, le passé aurait dû délivrer des enseignements pour l’avenir et ces événements auraient donc dû être de moins en moins nombreux. Bien évidemment, mon but n’est pas d’exprimer ma surprise, mais bien de souligner qu’une recherche dans le sens que vous proposez a peut-être été déjà menée, même s’il ne fait pas de doute, qu’avant de publier cette étude, vous avez dû effectuer toutes les vérifications nécessaires.
A ce propos, et bien que cela ne soit pas mon métier, je vois apparaître, dans les tableaux figurant dans ces épreuves, des médicaments et des traitements qui étaient prescrits il y a cent cinquante ans ou plus. J’en suis surpris également car, pendant toute cette période, on a dû y avoir recours plusieurs fois, en les modifiant et en les adaptant. Dès lors, il est impossible qu’ils ne présentent pas d’aspects nouveaux, à droite ou à gauche(2). En effet, ces tableaux ne retracent pas l’histoire de la médecine, mais doivent être utiles pour guérir et pour traiter. Il ne faut donc retenir que les conclusions les plus récentes. Du reste, notre Torah énonce un principe qui est parfaitement logique : “ La Hala’ha est tranchée selon les derniers avis ”. Car, ceux qui les ont émis connaissaient la position de leurs prédécesseurs. Bien entendu, cette remarque est formulée par quelqu’un dont ce n’est pas le métier et qui s’exprime uniquement à titre d’observateur extérieur.
Je vous adresse ma bénédiction de réussite en vos recherches, de même qu’en votre action pour guérir l’âme, par une éducation basée sur les valeurs sacrées et le corps.
Avec mes respects,
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°5358.
(2) Dans un sens ou dans un autre, auquel cas ces aspects nouveaux auraient dû figurer sur les tableaux.