Par la grâce de D.ieu,
26 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Meïr Chalom(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 7 Mena’hem Av et votre cadeau particulièrement précieux, un Ethrog issu d’un arbre planté à partir d’une graine provenant de Calabre. Puisse D.ieu faire que chacun d’entre nous, au sein de tout Israël, révèle toutes les bénédictions liées à la Mitsva des quatre espèces, en particulier d’après le dicton(2) bien connu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel, dans la bénédiction de l’année, au sein de la Amida, en disant les mots “ et toute la production agricole pour le bien ”, on doit penser au blé pour les Matsot et à l’Ethrog. Un autre texte mentionne également le vin pour le Kiddouch. Ainsi, il est certain que “ toute la production agricole ” sera “ pour le bien ”, ce qui souligne encore plus clairement le caractère général de tout cela.
Sans doute continuez-vous à exercer votre influence sur ceux que vous rencontrez, en particulier sur les personnes qui sont elles-mêmes influentes, dans des proportions sans cesse accrues. Vous profiterez, pour cela, des jours de miséricorde et de bon vouloir(3) qui approchent. En cette période, l’âme de chaque Juif connaît un éveil particulier. Vous connaissez, en effet, l’image selon laquelle, à partir de Roch ‘Hodech Elloul, on accueille le Roi dans le champ. Combien plus en est-il ainsi pendant les dix jours de Techouva, lorsque le Luminaire est proche de Son émanation.
Dans l’attente de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav M. C. Blesinski, de Ramat Gan. Voir, à son sujet, la lettre n°5390.
(2) Voir le Hayom Yom, à la date du 19 Tichri.
(3) Le mois d’Elloul.