Par la grâce de D.ieu,
29 Mena’hem Av 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples accomplissements, le Rav Yochoua(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption, j’ai reçu votre lettre, avec la demande de bénédiction qui y était jointe et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi dont le mérite nous protégera. J’y ai lu avec plaisir que la situation, en Angleterre et, plus généralement, en Europe, fait la preuve du grand intérêt de diffuser la ‘Hassidout également en Yiddish.
Par envoi séparé, vous a été adressé le premier tome du Tanya, publié en Yiddish. Je vous envoie également la transcription de causeries(2) prononcées devant de jeunes Juifs, âgés de cinq ou six ans. On y trouve des idées fondamentales de la ‘Hassidout, enseignement profond de la Torah. Nos saints maîtres ont exprimé ces concepts en des termes que les petits enfants peuvent comprendre. Pour autant, l’intégralité de l’idée y est effectivement présentée. Or, “ les Justes sont à l’image de leur Créateur ” et comme vous le savez, la parabole des petites et des grandes images, énoncée par le Midrash, permet d’expliquer le Tsimtsoum, la contraction de la Lumière infinie de D.ieu. En effet, tout ce qui existe dans les grandes figures possède son équivalent dans les petites figures, sans qu’il n’y ait aucune perte. Il en est de même pour ce qui fait l’objet de notre propos. Puisse D.ieu faire que la connaissance se multiplie en Israël et que nous méritions, très prochainement, l’accomplissement de la promesse selon laquelle “ tous Me connaîtront, du plus petit au plus grand ”.
Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav Y. Sheftman, de Londres. Voir, à son sujet, la lettre n°4977.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5633.