Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 19 Mena’hem Av, dans laquelle vous me parlez de votre tante(1). De la manière dont vous décrivez son état, il semble que son cœur n’a rien et que ses douleurs sont liées aux changements caractéristiques de son âge, c’est-à-dire à la diminution puis à la disparition des règles. Il serait bon d’attirer l’attention de son médecin traitant, à ce propos ou même de l’interroger. Si c’est effectivement de cela qu’il s’agit, il existe quelques petits traitements, qui allègent considérablement la douleur, en de tels cas. Mais, avant tout, en sachant la cause de ses douleurs, elle sera tranquillisée(2), ce qui est, en soi, très important.
En un moment propice, je mentionnerai son nom et celui de sa fille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous écrivez. Elle a sûrement connaissance de l’usage positif des femmes juives, qui consiste à prélever de la Tsédaka, avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Tout au moins le fera-t-elle, à l’avenir.
Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Qui a eu, à plusieurs reprises, des douleurs cardiaques.
(2) Par l’absence de gravité.